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yasindaki Franko-Türk yüzücümüz Hayri Simsek 29 agustosta olimpiyatlarda
yüzücek ! Ona destegimizi esirgemeyelim !
Hayri
Simsek, Franco-turc de 31 ans, participera pour la première fois aux Jeux
paralympiques en natation. Devenu paraplégique lors d’une mission au Kosovo, ce
grand sportif raconte son ascension fulgurante en tant que nageur de haut
niveau.
Hayri
Simsek, jeune Franco-turc de 31 ans, participera pour la première fois aux Jeux
paralympiques qui débuteront le 29 août. Ce militaire détaché aux sports déjà
vice-champion du monde de natation au Brésil, puis médaillé de bronze à
Eindhoven au championnat du monde de 2010 et vice-champion d’Europe, a
découvert la natation «par hasard», après avoir été blessé lors d’une mission
au Kosovo où il perd l’usage de ses deux jambes. «Je suis arrivé à Orléans en
2007, et j’ai commencé à aller à la piscine simplement pour me remuscler le dos
sur les conseils des médecins» explique-t-il, car, comme ces derniers lui
diront, «on est porté par l’eau, [on peut] reprendre le sport tranquillement».
Après plus de deux ans et demi d’arrêt et une paraplégie, Hayri Simsek
rencontre Frédéric Delpy, le chef de bassin, handicapé de naissance, médaillé
olympique et champion du monde, qui le lance dans l’aventure. Hayri Simsek
commence à s’entraîner avec lui et les progrès sont rapides : «le premier
championnat, je l’ai fait en 2008», explique-t-il. Quatre ans plus tard, Hayri
suit toujours des entraînements intensifs, «de deux heures quotidiens ou
bi-quotidiens […], mais je peux aussi faire de la préparation physique à côté,
aller en salle, faire du rameur pour le cardio, et j’ai aussi un gros suivi
kiné». Son objectif, aux Jeux paralympiques : «comme tout sportif, ramener l’or
!». Surtout sur sa course phare, le 50 mètres nage libre, qu’il a préparée en
particulier et qu’il effectuera le 30 août. «Je sais que ça va être très
difficile, mais [...] j’espère être sur le podium et si je peux être sur la
plus haute marche ce sera super, sinon je serai un peu déçu mais c’est le jeu
!», confie-t-il.
Une
relation particulière avec la Turquie
Né
dans une famille mixte, d’un père turc et d’une mère française, Hayri Simsek a
de solides attaches avec la Turquie et considère cette double appartenance
comme «une chance». Le sportif essaye de «passer au moins une fois par an une
petite semaine à Istanbul» dans la famille de son père restée là-bas.
Regrette-t-il de devoir nager derrière la bannière tricolore ? «Non, parce que
je suis né en France, j’ai grandi en France, je ne peux pas choisir entre la
Turquie et la France, les deux sont mon pays», dit-il. Lorsqu’il s’est engagé,
il a dû abandonner la nationalité turque, mais «le haut niveau, explique-t-il à
Zaman France, je le fais d’abord pour moi, pour les gens qui me connaissent […]
; ils sont contents, ils vont me suivre aux Jeux».
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