dimanche 26 août 2012

Franko-Türk Yüzücümüz Olimpiyatlarda - Une Nageur Franco-Turc aux Jeux Paralympiques

31 yasindaki Franko-Türk yüzücümüz Hayri Simsek 29 agustosta olimpiyatlarda yüzücek ! Ona destegimizi esirgemeyelim !

Hayri Simsek, Franco-turc de 31 ans, participera pour la première fois aux Jeux paralympiques en natation. Devenu paraplégique lors d’une mission au Kosovo, ce grand sportif raconte son ascension fulgurante en tant que nageur de haut niveau.

Hayri Simsek, jeune Franco-turc de 31 ans, participera pour la première fois aux Jeux paralympiques qui débuteront le 29 août. Ce militaire détaché aux sports déjà vice-champion du monde de natation au Brésil, puis médaillé de bronze à Eindhoven au championnat du monde de 2010 et vice-champion d’Europe, a découvert la natation «par hasard», après avoir été blessé lors d’une mission au Kosovo où il perd l’usage de ses deux jambes. «Je suis arrivé à Orléans en 2007, et j’ai commencé à aller à la piscine simplement pour me remuscler le dos sur les conseils des médecins» explique-t-il, car, comme ces derniers lui diront, «on est porté par l’eau, [on peut] reprendre le sport tranquillement». Après plus de deux ans et demi d’arrêt et une paraplégie, Hayri Simsek rencontre Frédéric Delpy, le chef de bassin, handicapé de naissance, médaillé olympique et champion du monde, qui le lance dans l’aventure. Hayri Simsek commence à s’entraîner avec lui et les progrès sont rapides : «le premier championnat, je l’ai fait en 2008», explique-t-il. Quatre ans plus tard, Hayri suit toujours des entraînements intensifs, «de deux heures quotidiens ou bi-quotidiens […], mais je peux aussi faire de la préparation physique à côté, aller en salle, faire du rameur pour le cardio, et j’ai aussi un gros suivi kiné». Son objectif, aux Jeux paralympiques : «comme tout sportif, ramener l’or !». Surtout sur sa course phare, le 50 mètres nage libre, qu’il a préparée en particulier et qu’il effectuera le 30 août. «Je sais que ça va être très difficile, mais [...] j’espère être sur le podium et si je peux être sur la plus haute marche ce sera super, sinon je serai un peu déçu mais c’est le jeu !», confie-t-il.

Une relation particulière avec la Turquie
Né dans une famille mixte, d’un père turc et d’une mère française, Hayri Simsek a de solides attaches avec la Turquie et considère cette double appartenance comme «une chance». Le sportif essaye de «passer au moins une fois par an une petite semaine à Istanbul» dans la famille de son père restée là-bas. Regrette-t-il de devoir nager derrière la bannière tricolore ? «Non, parce que je suis né en France, j’ai grandi en France, je ne peux pas choisir entre la Turquie et la France, les deux sont mon pays», dit-il. Lorsqu’il s’est engagé, il a dû abandonner la nationalité turque, mais «le haut niveau, explique-t-il à Zaman France, je le fais d’abord pour moi, pour les gens qui me connaissent […] ; ils sont contents, ils vont me suivre aux Jeux».

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